La repentance

La repentance

Introduction:

La parole de Dieu nous enseigne que la repentance consiste à se détourner de tous ses péchés et de ses plaisirs trompeurs et cela est nécessaire avant que tout pécheur ne puisse réellement et effectivement manifester une foi salvatrice en Jésus. (Proverbes 28 :13 ; Esaie 55 :7 ; Ezéchiel 18 :21-23 ; Marc 1 :15 ; Luc 24 :46-47 ; Actes 2 :38 ; 3 :19 ; 20 :20-21 ; 2Corinthiens 7 :10).

La repentance est une manière consciente de se détourner du mal, de la désobéissance, du péché ou de l’idolâtrie. C’est aussi se détourner de Satan pour se donner au Dieu vivant (Jonas 3 :8-10 ; Proverbes 28 :13 ; Matthieu 12 :41). La repentance suscite un changement de pensée et d’objectif dans la vie et toutes les actions passées. Elle fait jaillir une forme de tristesse selon Dieu (2Corinthiens 7 :10) qui fait qu’un homme qui était pécheur jadis, maintenant rejette le péché avec une révulsion absolue. La tristesse selon Dieu fait que le pécheur ou le retrogade se détourne du péché.

 

La nécessité de la repentance est la compassion profonde que Dieu éprouve dans le cœur (2Pierre 3 :9). La repentance est la genèse du processus de restauration pour les retrogrades et les pécheurs. Elle diffère du remords larmoyant qui est simplement une expression de tristesse pour une conséquence embarrassante de péché (2Chroniques 7 :14). C’est un ordre universel de Dieu pour tous les hommes (Ezéchiel 14 :6 ; 18 :30).

 

Qu’est ce que la repentance ?

 

La repentance est le thème central de l’évangile. La doctrine et l’enseignement de la repentance sont les traits fondamentaux pour la propagation de l’évangile. Elle est le fondement des doctrines cardinales de l’Eglise du Nouveau Testament. Sa place vitale dans l’écriture, particulièrement dans le Nouveau Testament est marquée par son emploi régulier les mots « repentance », « repentez » et « repentir » apparaissent plus de soixante fois dans le Nouveau Testament.

 

C’est le thème clé qui faisait l’objet de la prédication de Christ, aussi bien que la somme totale et la substance du message évangélique des Apôtres. Il a maintes fois répété que Sa mission est d’appeler les pécheurs à la repentance (Matthieu 9 :13 ; Marc 2 :17 ; Luc 5 :32 ; Actes 3 :18,19,26 ; 11 :18). Jean Baptiste le précurseur du Seigneur, a aussi ancré ses messages ardents, prêchés dans le désert sur la repentance (Luc 3 :3-8).

 

Au commencement de Son ministère, Jésus a prêché la repentance (Matthieu 4 :17). Son message d’adieu à ses disciples peu avant qu’Il ne soit enlevé au ciel, tournait autour de la repentance (Luc 24 :45-47). Ceci fut exceptionnel parce que la repentance est cardinale pour la réconciliation du pécheur avec Dieu. De Sa position Eminente dans la Gloire, le Seigneur exhortait encore l’église retrograde à se repentir (Apocalypse 2 :4-5 ; 3 :3).

 

Pierre et les autres Apôtres ont pris Jésus pour modèle et ont fait de la doctrine de la repentance le thème fondamental de leurs homélies, évangéliques (Actes 2 :38 ; 17 :30). L’Apôtre Paul envoyé pour prêcher aux païens, n’avait autre idée sur la nécessité de la repentance du pécheur et du retrograde pour gagner la miséricorde de Dieu, que celle du Seigneur et des autres Apôtres.

 

Que pouvons nous faire pour les pécheurs ou retrogrades ?

 

La repentance doit donc être prêchée à tous les hommes ou nom du Seigneur Jésus-Christ (Luc 24 :47). On doit faire comprendre aux pécheurs et aux retrogrades que la repentance selon le défi de l’évangile n’exclut personne, car c’est la seule voie par laquelle l’on peut s’approprier les multiples bénédictions découlant de la rémission des péchés.

 

Cependant, sans la foi, il n’y a pas de repentance. La foi salvatrice est considérée comme impliquant le changement de pensée qui est la repentance (Hébreux 11 :9 ; Zacharie 8 :14 ; Actes 20 :21). Les deux sont une réponse de la grâce, créant une orientation complément différente pour celui qui était autrefois pécheur. Les œuvres ne procurent pas la repentance (2Timothée 1 :9 ; Romains 3 :27-28 ; 4 :1-8 ; 6 :23 ; Ephésiens 2 :8). Paradoxalement, la repentance doit nécessairement produire des œuvres autrement elle n’est pas réelle (Jacques 2 :14-26 ; Ephésiens 2 :9-10 ; Tite 2 :5-8).

 

Qu’est ce qu’est la vraie repentance ?

 

La vraie repentance reflète un comportement catégorique envers le péché (2Corinthiens 7 :10-11 ; Psaumes 38 :19 ; 51 :19 : 2Samuel 12 :13). Le cœur repentant traite le péché avec dédain. Aucun pécheur ou retrograde ne peut prétendre s’être authentiquement repentit s’il autorise encore le péché. C’est ainsi, parce que le péché est essentiellement très abominable. En conséquence, la nécessité de la repentance pour le pécheur doit être le pivot autour duquel les messages de rédemption doivent être tissés.

 

Quelle est l’aspect pratique de la repentance ?

  

L’aspect pratique de la repentance est la restitution, qui consiste à réparer les torts commis dans le passé et à avoir une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes. Dieu espère que le pécheur ou le retrograde repentant, répare chaque tort commis contre le autres. La restitution est incontestablement une partie intégrante de la vraie repentance (Genèse 20 :1-18 ; Nombres 5 :6-8 ; 2Rois 8 :1-6 ; Ezéchiel 33 :14-16 ; Matthieu 5 :23-24 ; Actes 24 :16).

 

 

 

Que fait la repentance dans nos vies ?

 

La repentance ouvre la voie et nous permet de recevoir la grâce de Dieu. Par elle, la rémission et le pardon des péchés sont pourvus (Esaie 55 :7 ; Proverbes 28 :13 ; Luc 24 :47 ; Actes 2 :38 ; 3 :19) et les pécheurs reçoivent la justification et l’acceptation (Jean 1 :12-13 ; Galates 3 :8 ; 2 :16 ; Romains 8 :1 ; 5 :12). Par dessus tout, il y a la joie dans le ciel, devant Dieu, Christ et l’armée céleste lorsqu’un seul pécheur se repent  (Luc 15 :7, 10, 11-24). 

 

La repentance est une doctrine rémunératrice qui amène un changement intérieur et fait de la vie une réalité, tout en activant une vie de foi.